Au cœur du South Marais (donc lire SoMa), une table franco-japonaise plus que branchée, et donc toujours complet, où l’on profite dans un décor aux références pop bien placées, de tapas en double origine. Les réalisations sont bien faites et soulignent le savoir-faire de la maison : edamame, petite crème brûlée au foie gras, miso et poivre sancho, carpaccio de daurade, daikon, sauce soja et sésame, papillote de coquillages et gambas au saké, bouillon japonais aux palourdes, pluma ibérique caramélisé, butterfish sashimi, tiramisu matcha et mousse de gingembre…
Ambiance hypstérisante dans cet izakaya (murs bruts en pierre, tables bistrot, luminaires à ampoules nues, bar central), où Isamu Motoda compose de virevoltantes petites assiettes. Ce jour-là : parfait carpaccio de dorade parsemé de lamelles de daikon et de feuilles de shiso, avec mayo tueuse au soja et à l’huile de sésame ; tendrissimes aubergines frites dans un bouillon au dashi ; délicate salade de crabe boostée par un coulis de poivron jaune acidulé ; avant une boule de glace de sésame noir.
Dans nos assiettes, des recettes du terroir japonais où se mêlent des inspirations françaises, comme le tartare de chinchard à la feuille de shisho, une salade de poulpe infusé au thé vert, un bœuf mi-cuit sauce ponzu, du black angus poêlé sauce teriyaki, pour ne citer qu'eux. Le dessert n'est pas en reste avec une version du pain perdu franco-japonaise et sa glace au thé. On apprécie également l'ambiance tamisée et le décor rendant honneur à la culture nippone avec ce bar central où le chef cuisine sous le regard des convives. On est conquis.
Petites portions savoureuses, sakés et whiskys, SŌMA, le nouveau bistrot japonais du Marais a tout pour plaire. Dans leur joli espace décoré de pierres apparentes, bois brut et frise manga (autour du bar central), le chef prépare de vraies merveilles. A sa carte, que des petites portions nippones servies dans de jolies assiettes en céramique et subtilement assaisonnées. Enfin, côté ambiance, il n'y a pas de doute, on est bien au pays du Soleil Levant.
Le lieu ? Un bistrot avec murs de pierre, papier-peint manga courant le long d’un comptoir central, tuile de bois, applique Art déco et suspensions industrielles. La carte ? Une ribambelle de petites assiettes de haute volée taillées devant vous par le chef, à débiter sans modération. Parmi lesquelles, une salade de poulpe infusé au thé vert, du butterfish en sashimi, un tartare de boeuf aux oursins puis un carpaccio de boeuf fumé à la feuille de mizuna et infusion de dashi, un pain perdu au kumbawa ou encore des glaces thé vert, sésame blanc ou noir.
Sachez que Sōma est aussi le nom d'une ville nipponne. Et ce minuscule Japon dans le haut Marais, c'est un peu plus qu'une table branchée qui tient les bobos par la barbichette. La preuve, ce jour-là, un gros contingent de gourmets imberbes et de galeristes poivre et sel du quartier venaient se frotter aux fusionneries débridées du chef.
Ce que l’on peut chercher auprès d’une table, c’est sa ferveur. Ses vibrations. Par chance, la vogue inspirée de certaines cultures (japonaises, notamment) a mis en valeur la proximité du chef. Sa cuisine profite de ce métissage. Elle en tire une souplesse revigorante, pour le plus grand plaisir d’une clientèle percluse de branchitude : méli-mélo de poissons crus salade d’algues, vapeur de coquillages au saké, makis rock’n’roll. On imagine le chef tel un DJ actionnant ses platines et mixant ses produits. Plats monosyllabiques ou compositions polyphoniques et, toujours, le bourdonnement d’une salle au diapason. Vibrante.
Sōma est une izakaya, la version nipponne de nos brasseries. Au centre, le bar abrite la cuisine ouverte du chef. Autour, c’est ambiance trendy et bonne humeur garantie ! Une cuisine aussi simple que savoureuse, avec de belles petites assiettes qui accompagnent à merveille toutes sortes de boissons, dont un beau choix de sakés. On découvre une cuisine japonaise différente… Le truc en plus : l’esprit ultra-convivial du lieu et le show assuré par le chef, dont il ne faut pas hésiter à suivre les conseils si on est un peu perdu.
Situé dans le sud du Marais, Sōma réussit avec brio à faire le lien entre tradition bistronomique et cuisine japonaise de haut vol. En salle, deux Français amoureux de la cuisine d’Asie vous présentent les différents plats au menu, à consommer comme des tapas à la mode nipponne. Au centre de la salle, au milieu d’un comptoir boisé et joliment décoré, décrivant un carré où se pressent les habitués du lieu, le chef prépare les mets avec un réjouissant sens de la mise en scène. Soma s’affirme comme un bel izakaya, à l’atmosphère chaleureuse et détendue, aux saveurs aussi raffinées qu’emballantes. Un voyage enthousiasmant.
C'est nouveau - On retrouve le chef du Sōma, cette fois dans un repaire façon paillote, parfait à accueillir une cuisine tapassante à la nipponne, mélange de touche et d'esprit. À une baguette des trois cœurs !